immatériel

Diffusion du patrimoine

Mélanie et Philippe lors de la soirée inaugurale.
Photographe : Guy Charpentier, 2018

En Nouvelle-Acadie dans Lanaudière, Philippe Jetté est chercheur, musicien, chanteur et médiateur, il se distingue par sa volonté d’assurer la pérennité du patrimoine vivant de sa région. Pour sa part, Mélanie Boucher est une porteuse de la tradition orale c’est-à-dire qu’elle a reçu de son grand-père un legs culturel chanté qu’elle transmet à la prochaine génération. À eux deux, ils redynamisent le concept de la recherche-action, dont une forme des plus novatrices s’incarne dans leur projet Chansons et réflexions intimes, dans un salon ouvert!

L’importance de la recherche-action en patrimoine n’est plus à démontrer. Il y a d’abord un chercheur-médiateur qui recueille de l’information auprès de porteurs de tradition. Il met ensuite de l’ordre dans ses notes. Une activité d’interaction entre le porteur de tradition et son groupe culturel est organisée. Le médiateur qui… Continuer la lecture

La lithographie d'Henry Cole, 1932 Photo : Wiki commons

La lithographie d’Henry Cole, 1932
Photo : Wiki commons

Patrimoine immatériel

L’échange de bons vœux est une pratique séculaire qui s’adapte au gout du jour et aux nouvelles technologies. Ainsi, dès le XVe siècle en Europe, des feuillets de bons vœux s’échangent entre les pairs.  Impliqués dès le XVIIe siècle, les enfants écrivent un mot ou un poème jumelé à un dessin qu’ils offrent à leurs parents, curé et maître d’école. Ici, ce sont les congrégations religieuses qui remettent des cartes de souhaits.

En Angleterre, Henry Cole demande à un ami de lui dessiner une carte de souhaits qu’il fait lithographier et colorier à 1 000 exemplaires en 1843.  Sa carte se présente comme un triptyque avec au centre les membres d’une famille qui lèvent un verre et sur les côtés deux représentations de la charité. Ce contraste entre les thèmes est influencé par les… Continuer la lecture

Monument aux morts, Verdun (2015).  L'allégorie est une représentation des mères patries.

Monument aux morts, Verdun (2015).

Patrimoine militaire

Depuis quelques jours, des personnes portent un coquelicot rouge, signe d’une commémoration à venir le 11 novembre prochain. De fait, ce jour-là, la nation se recueille afin d’honorer la mémoire des Canadiens ayant perdu la vie pendant les conflits armés et les missions de paix. Cet événement, qui voit le jour suivant la Première Guerre mondiale, mène à l’élaboration de pratiques et à l’érection de monuments ayant acquis depuis des valeurs patrimoniales.

Le jour du Souvenir

Le premier jour du Souvenir est célébré en 1919 en Europe et dans le Commonwealth. On veut alors commémorer la fin de la Première Guerre mondiale – le jour de l’Armistice. En visite à Montréal, le prince de Galles préside la cérémonie devant un cénotaphe improvisé dans le Square Dominion (Place du Canada).

En 1921, le parlement canadien adopte la Loi du jour de l’Armistice. On veut… Continuer la lecture

Veillée d'autrefois Edmond-Joseph Massicotte, 1915

Patrimoine immatériel

Le 21 mars dernier, la ministre de la Culture et des Communications a procédé à la désignation de la veillée de danse traditionnelle comme un élément du patrimoine immatériel des Québécois. La veillée est un divertissement qui relève à la fois du domaine des expressions artistiques et de celui des pratiques sociales. L’activité est participative lorsque danseurs expérimentés et néophytes se regroupent dans un esprit communautaire et une ambiance amicale. Regard sur ce patrimoine des plus dynamiques.

La veillée de danse

La veillée de danse est un rassemblement festif basé sur la pratique collective de danses. Elle est habituellement menée par un calleur qui indique aux danseurs les figures à exécuter. Au Québec, les cinq danses principales sont le cotillon, le quadrille, la contredanse, le set carré et la gigue. Déjà en Nouvelle-France, cette pratique sert à divertir. Avec le temps, la veillée demeure un lieu d’expression… Continuer la lecture

Maison généralice des Soeurs de la Charité Photo : Erick Labbé (Le Soleil)

Maison généralice des Soeurs de la Charité
Photo : Erick Labbé (Le Soleil)

Patrimoine immatériel

Récemment, les Sœurs de la Charité de Québec ont cédé leurs terrains agricoles au Groupe Dallaire inc. Ce dernier entend mettre en valeur ces nouveaux actifs en développant jusqu’à 6 500 unités résidentielles au cours des prochaines années. La congrégation a aussi vendu au Groupe leur maison mère avec une clause l’engageant à y maintenir la vocation caritative et l’architecture historique du lieu. Dans l’ensemble, le Groupe prévoit des fonds pour assurer à long terme la pérennité des œuvres charitables de la congrégation. Cependant, des regroupements s’objectent au projet en prônant la poursuite de l’exploitation agricole. Entre le matériel et l’intangible, qui décide du patrimoine à préserver?

Les Sœurs de la Charité de Québec

Fondée par Mère Marcelle Mallet, les Sœurs de la Charité œuvrent auprès des démunis depuis 1849. Consacrée officiellement… Continuer la lecture