religieux

Enjeux du patrimoine

Le 3 octobre dernier, John Porter a fait une sortie remarquée dans les journaux de Québec en critiquant la lenteur des discussions pour la création d’une fiducie en faveur du patrimoine religieux de la ville de Québec. Ce dernier préside un groupe de travail pour la préservation du patrimoine religieux de Québec.

Tout commence à l’automne 2017 lorsque la ville de Québec identifie huit églises d’importance sur son territoire, dont elle souhaite assurer la conservation : la basilique-cathédrale Notre-Dame-de-Québec et la cathédrale Holy Trinity sont toutes deux classées et désignées lieu historique du Canada; l’église de la Nativité de Notre-Dame (Beauport) est située dans un site patrimonial déclaré; les églises Saint-Charles-Borromée et Saint-Jean-Baptiste (fermée) sont toutes deux classées tandis que les églises Saint-Roch, Saint-Sauveur et Saint-Charles-de-Limoilou (fermée) n’ont aucune protection.

Basilique-cathédrale Notre-Dame-de-Québec
Sylvain Brousseau, 2012 (Wiki Commons)

La ville et le gouvernement québécois se disent prêts à investir… Continuer la lecture

Patrimoine religieux

Près de 3 000 croix de chemin balisent les routes du Québec. Toujours situées en bordure du chemin, ces croix se trouvent aux intersections, à l’entrée des municipalités, à proximité des champs de culture ou d’une résidence. Jusqu’au tournant du XXe siècle, elles sont en bois et leur longévité est d’environ vingt ans. Colorées, sobres, pimpantes et quelquefois un peu fatiguées, elles composent un héritage remarquable et fragile pour les Québécois.

Croix de chemin traditionnelle. Photo : Henri Giroux, 2008

Croix de chemin traditionnelle (Henri Giroux, 2008)

Typologie des croix

Les croix de chemin se présentent selon trois genres. La croix simple est dépouillée ou peut être légèrement ornée. Plus élaborée, la croix aux instruments de la Passion porte des objets représentatifs des souffrances du Christ, de son arrestation à sa mort. Parmi ces artéfacts, la hampe soutient une lance, une éponge au bout d’un bâton et une échelle tandis que des clous, un marteau et… Continuer la lecture

Vue sur la chapelle (détail). Photo : Ruralys, 2007

Vue sur la chapelle (détail). Photo : Ruralys, 2007

Patrimoine religieux

À Rivière-Ouelle, les citoyens font preuve d’une responsabilité patrimoniale exemplaire par leur mobilisation pour décider de l’avenir de leur petite chapelle du quai à la Pointe-aux-Orignaux. Située dans le Bas-Saint-Laurent, Rivière-Ouelle est l’une de ces municipalités qui gonflent avec l’arrivée du beau temps et des estivants. En 2016, la localité regroupe 970 résidents permanents. Elle se compose de 635 logements privés dont 420 sont habités à l’année. Le tiers restant appartient à des estivants qui y séjournent surtout l’été, dont plusieurs depuis de nombreuses années.

La chapelle de Rivière-Ouelle

La  chapelle Notre-Dame-de-l’Assomption est érigée au quai de Rivière-Ouelle. Elle s’inscrit dans la trame patrimoniale de la Pointe-aux-Orignaux, dont l’élévation se démarque par rapport au reste du territoire de l’aire patrimoniale.

Construite en 1947 pour servir la clientèle estivale, la deuxième chapelle du lieu fait 8,2 m x… Continuer la lecture

L'église Saint-Thomas-de-Pierreville (1855) Photo : MRC Nicolet-Yamaska

L’église Saint-Thomas-de-Pierreville (1855)
Photo : MRC Nicolet-Yamaska

Patrimoine religieux

La démolition récente de l’église Saint-Thomas de Pierreville a suscité des critiques. Cependant, la situation sur quelques années montre que les bonnes intentions de conservation au départ ont peu à peu fait place à un démantèlement inéluctable avec la disparition en synchronie des moyens existants.

Située en milieu rural à proximité du lac Saint-Pierre, la municipalité est créée en 2001 à la suite d’une fusion du village de Pierreville et des paroisses Saint-Thomas-de-Pierreville et Notre-Dame-de-Pierreville. Environ 2 200 personnes y résident. L’érection canonique de la paroisse Saint-Thomas de Pierreville a lieu en 1853. Deux ans plus tard, l’église paroissiale est inaugurée. Selon le Conseil du patrimoine religieux, le bâtiment n’est pas éligible à ses programmes de subvention, car sa valeur patrimoniale est jugée faible.

Acquisition des lieux

En 2009, la ville fait une offre d’achat. Elle obtient une partie des… Continuer la lecture

MISE À JOUR (9 octobre 2015) : Le nouveau propriétaire de l’édifice fait une mise au point.

L'église Saint-James the Less en 2003 Photo : Conseil patrimoine religieux du Québec

L’église Saint-James the Less en 2003
Photo : Conseil patrimoine religieux du Québec

Patrimoine religieux

Récemment, le sort de l’église Saint-James the Less à Compton a connu un dénouement funeste lorsque les élus municipaux ont autorisé le retrait des vitraux ouvrant la voie au démantèlement de l’édifice. Retour sur un cas trop fréquent dans les petites municipalités du Québec.

L’église Saint-James the Less

De tradition anglicane, l’église a été construite en 1886-1887. Ses façades sont en bois et les surfaces à l’intérieur en plâtre. Les vitraux d’origine sont de facture classique. Elle fut érigée pour servir la communauté anglicane de Compton et les jeunes filles fréquentant le collège local. De fait, c’est à la demande des directeurs de l’école que fut construit ce deuxième temple.

Historique de la mobilisation

Depuis 2012, des citoyens… Continuer la lecture