Diane Joly.croix de chemin

© Diane Joly, 2010

Patrimoine religieux 

En 1994, Jean Simard et Jocelyne Milot publient un répertoire sélectif des croix de chemin où ils introduisent 704 croix – les plus représentatives du corpus québécois. De ce nombre, 25 calvaires, jugés exceptionnels par les auteurs, sont sélectionnés pour faire partie du trésor québécois. Quel est l’état de ce trésor aujourd’hui?

La loi sur le patrimoine culturel

En 1972, la Loi sur les biens culturels remplace celle de 1922. En 1985, elle est modifiée en permettant aux municipalités de protéger des biens sur leur territoire (citation). Elle est revue en 2011 pour inclure les personnages historiques décédés, des lieux et événements liés à l’histoire, des documents, immeubles, objets et sites, des paysages culturels et des patrimoines immatériels.

Un patrimoine précaire

La loi de 1985 vise à stimuler le militantisme et les interventions locales en faveur du patrimoine. La sélection de Simard et… Continuer la lecture

MISE À JOUR

4 aout 2015 : Retour à la case départ pour le centre culturel. Au moment où ce billet fut rédigé, les actuels élus municipaux ont bâti leur campagne sur la sauvegarde des lieux.  Malheureusement, la réalité du terrain rattrape les élus. Même si le MCC classait le bâtiment, la situation resterait la même puisqu’il s’agit d’un patrimoine trop onéreux pour la capacité de payer des résidents.

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Patrimoine moderne

À Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, le centre culturel est au cœur d’un litige. Les élus ont décidé de reconvertir le lieu par un projet récréotouristique. Cependant, des groupes veulent conserver l’édifice pour sa valeur patrimoniale. Est-il trop tard?

Les lieux

Partie prenante du complexe de l’Estérel, sa valeur patrimoniale est probante. Le bâtiment se trouve au berceau de l’architecture moderne au Québec. À l’époque, il est doté d’une salle de bal, d’un cinéma et d’un manège pour les… Continuer la lecture

Patrimoine artistique

Depuis aout 2012, le Musée national des beaux-arts du Québec présente une exposition sur les arts de la Nouvelle-France. Jusqu’en septembre 2013.

271042_10151217126547674_165399091_nL’exposition

C’est 160 objets – peinture, sculpture, orfèvrerie, mobilier, textiles et autres, qui sont exposés au profit du visiteur. Selon les commissaires, l’art du Régime français occupait trois fonctions : représenter, décorer et prier. Les œuvres sont réparties, selon une scénographie classique, dans l’un ou l’autre de ces univers.

Les quelques comptes rendus et communiqués de presse sur l’exposition mentionnent tous que ces objets sont à haute valeur patrimoniale. Ma question : l’idée patrimoine est-elle bien rendue?

Sans contexte, l’exposition ne peut à elle seule produire du patrimoine

Il existe un adage qui affirme qu’exposer quelque chose c’est déclarer sa valeur patrimoniale. Ce fut sans doute exact à une certaine époque. Cependant, l’entrée au musée de la culture populaire a introduit un élément d’ambigüité.… Continuer la lecture

Patrimoine historique

Récemment, nous apprenions la destruction du Centre Préfontaine (Rosemont-La petite Patrie). Un monument, selon la Ville de Montréal, à haute teneur patrimoniale.

Historique

Le bâtiment est construit en 1886, alors que s’achève l’épidémie de variole qui fait 2500 victimes à Montréal. Premier hôpital de sa communauté. Il héberge à l’origine les varioleux. En 1978, il est rénové et converti en centre de réhabilitation pour toxicomanes. Il est utilisé par intérim comme centre de transition pour les réfugiés vietnamiens. En 1997, le centre est fermé et l’édifice est laissé à l’abandon. Il retrouve un regain de vie en 2001 lorsque le Maire Bourque l’offre à des itinérants. Ce squat à haute visibilité est très court. Il mène à la construction de logements sociaux à proximité.

La valeur patrimoniale du monument repose essentiellement sur sa courte association avec l’épidémie de variole, sa position de premier hôpital de sa municipalité.… Continuer la lecture