Patrimoine archéologique maritime
Les épaves et vestiges marins, gisant sur le lit du fleuve Saint-Laurent, font partie du patrimoine archéologique subaquatique de la province. Depuis la découverte de l’épave de L’Empress of Ireland en 1964, la valeur de cet héritage s’est peu à peu constituée dans nos esprits. Regard sur ces artéfacts fascinants, mais difficiles à observer.
La recherche
En 2011, une recherche dans des bases de données archivistiques permet de répertorier 1 088 noms de bateaux disparus. Ce résultat, déjà remarquable, ne reflète qu’une partie de la situation. Par exemple, l’île d’Anticosti et l’archipel des Îles-de-la-Madeleine auraient été le théâtre de plus de 4 000 naufrages.
L’ampleur des repérages récents s’explique du fait que les chercheurs bénéficient de nouveaux outils technologiques. Ainsi, dans la région de Québec, une relecture cartographique haute définition révèle que le fond marin, pratiquement méconnu… Continuer la lecture
Patrimoine végétal
Les Jardins de Métis sont devenus un moteur touristique de la région Gaspésie-Bas-Saint-Laurent. Lauréat de plusieurs prix pour la qualité des installations et de l’offre, l’institution suit un parcours sans fautes. Regard sur une alliance économie, tourisme et patrimoine à l’avantage de ce dernier.
Historique
L’arrivée du chemin de fer en 1874 à Sainte-Flavie favorise le développement de la villégiature dans la région. George Stephen, président du Canadien Pacifique, achète une partie de l’ancienne seigneurie du Mitis afin d’obtenir les droits de pêche d’un ruisseau à proximité. Il construit une villa qui lui sert de camp et de résidence estivale.
Sa nièce Elsie Reford hérite de la propriété en 1918. Elle continue y habite l’été. Cependant, sa santé l’oblige à ralentir ses activités. Elle s’initie alors au jardinage; une entreprise qui la passionne pendant de longues années.
Le gouvernement du… Continuer la lecture
MISE À JOUR 3 : L’église Notre-Dame sur la voie d’une consécration patrimoniale.
MISE À JOUR 2 : Enfin, un projet rassembleur pour l’église Notre-Dame.
MISE À JOUR 1 : Voilà un récent plaidoyer en faveur de l’église. L’article paru dans La Voix de l’Est donne une description intéressante dans sa valeur esthétique.
Patrimoine religieux
En 2012, la ville de Granby achète, avec un dollar, l’église Notre-Dame. L’acquisition se fait sans plan concret si ce n’est le vague projet d’y aménager la bibliothèque publique. Quelles peuvent être les conséquences de l’achat d’un bien patrimonial sans le souci d’assurer sa conversion?
L’église Notre-Dame à Granby
Construite entre 1898 et 1906, l’église Notre-Dame est le plus vieux temple de Granby. Guido Nicheri, maitre-verrier et peintre-décorateur conçoit les 24 vitraux et l’ensemble des fresques murales. L’orgue Casavant, en place depuis 1917, possède aussi une valeur patrimoniale importante. Érigés… Continuer la lecture
Patrimoine industriel
En 2012, la direction de Parcs Canada annonce des coupes budgétaires au Lieu historique national des Forges-du-Saint-Maurice qui ont des conséquences directes sur l’accessibilité et l’interprétation. Plus encore, la sauvegarde du site n’est plus basée sur son importance patrimoniale, mais sur sa capacité à attirer des visiteurs.
Les forges du Saint-Maurice
Ces forges marquent la première industrie sidérurgique au Canada et le premier village industriel du pays. De 1730 à 1883, la communauté exploite du minerai de fer pour les besoins de la colonie. La Commission des lieux et monuments historiques du Canada reconnait l’importance historique de l’endroit dès 1919. Des personnes souhaitent alors en faire un lieu d’interprétation du patrimoine. Toutefois, ce projet reste sans suite.
En 1963, le gouvernement québécois devient propriétaire du site qu’il cède à son homologue canadien en 1973. Ce dernier s’engage à… Continuer la lecture

Côte des Éboulements
Photo : Transport Québec
Patrimoine paysager
En 1997, un terrible accident d’autocar sur la côte des Éboulements dans Charlevoix provoque le décès de 44 personnes. Dans les jours qui ont suivi, les élus locaux exigent du premier ministre un réaménagement sécuritaire de la côte. Des groupes réclament immédiatement un tracé qui tient compte du paysage, des citoyens et leurs biens.
Consultation bâclée
Le nouveau tracé est présenté au printemps 1998. Des consultations se tiennent pendant trois jours. Les citoyens examinent les plans du ministère et posent des questions aux ingénieurs. Cependant, les points de vue et les oppositions ne sont pas entendus. De plus, aucun procès-verbal des séances ou document d’information n’est produit à la suite des rencontres.
Le projet est appuyé par les résidents locaux répartis dans quatre municipalités, les usagers de la côte et la majorité des élus. Le principal argument consensuel repose sur la… Continuer la lecture