enjeux

Côte des Éboulements

Côte des Éboulements
Photo : Transport Québec

Patrimoine paysager

En 1997, un terrible accident d’autocar sur la côte des Éboulements dans Charlevoix provoque le décès de 44 personnes. Dans les jours qui ont suivi, les élus locaux exigent du premier ministre un réaménagement sécuritaire de la côte. Des groupes réclament immédiatement un tracé qui tient compte du paysage, des citoyens et leurs biens.

Consultation bâclée

Le nouveau tracé est présenté au printemps 1998. Des consultations se tiennent pendant trois jours. Les citoyens examinent les plans du ministère et posent des questions aux ingénieurs. Cependant, les points de vue et les oppositions ne sont pas entendus. De plus, aucun procès-verbal des séances ou document d’information n’est produit à la suite des rencontres.

Le projet est appuyé par les résidents locaux répartis dans quatre municipalités, les usagers de la côte et la majorité des élus. Le principal argument consensuel repose sur la… Continuer la lecture

Enjeux du patrimoine

Le gouvernement canadien a adopté la Loi sur la protection des phares patrimoniaux (LPPP). La législation, en vigueur depuis mai 2010, est conçue pour protéger des phares appartenant au gouvernement fédéral et ayant une importance patrimoniale. Cependant, cet engagement envers le patrimoine repose entièrement sur la localité où se trouvent érigés les bâtiments. Quelle valeur doit-on accorder à une loi qui n’a aucune mesure coercitive?

Les phares du Saint-Laurent

Phare à cap-des-Rosiers Site internet Parce que la vie c'est du bonbon, s.d.

À Cap-des-Rosiers, 1858
Site internet Parce que la vie c’est du bonbon, s.d.

Les premiers phares bordant le fleuve Saint-Laurent apparaissent au XIXe siècle. Parmi les plus anciens figurent ceux de Cap-des-Rosiers (1858), de Pointe-au-Père (1859) et de Cap-Chat (1871). Aujourd’hui, les capitaines n’ont plus besoin de ces balises puisqu’ils dirigent leur navire à l’aide de satellites.

Au Québec, treize phares sont cités par des municipalités et un seul est classé par le ministère de la… Continuer la lecture

Église Sainte-Anne (1855).  Photo : CPRQ, 2003

Église Sainte-Anne (1855).
Photo : CPRQ, 2003

Patrimoine religieux

Récemment, l’évêque du diocèse de Trois-Rivières a causé tout un émoi en suggérant un moratoire sur la restauration des églises. Que faire quand la valeur patrimoniale d’un monument n’a aucune importance pour le propriétaire?

Un territoire vaste et des ressources limitées

Le diocèse comprend 86 lieux de culte répartis dans 62 paroisses et cinq dessertes. Il ne reste que 33 prêtres au service des citoyens et leur moyenne d’âge est de 72 ans. Confronté à un manque criant de moyens, l’évêque constate que les frais d’entretien des monuments sont énormes et mobilisent trop de ressources.

Dans le sillage du pape François, l’évêque rappelle que la communauté catholique doit en priorité se tourner vers Dieu. Cet objectif l’amène à percevoir les églises comme un lieu de travail où l’édifice doit d’abord servir à aider son prochain. Le chef religieux se dit prêt… Continuer la lecture