Tourtière, ragoût de pattes de cochon, betteraves, beignes et gâteau aux fruits font partie du menu traditionnel au repas du jour de l’An. La fête commence avec la bénédiction paternelle. Le fils ou la fille aîné-e demande au père de bénir ses frères et ses sœurs. Des cadeaux sont ensuite distribués. Ils se composent de bonbons, de fruits, de vêtements et parfois d’un jouet.
Dans les campagnes, la « quête de l’Enfant Jésus » a longtemps perduré. Le curé, accompagné de ses marguillers, visite les paroissiens entre Noël et le jour de l’An afin de collecter une aumône pour les œuvres de l’Église. La veille du jour de l’An, des gens font la guignolée en se rendant dans les familles pour recevoir des dons destinés aux paroissiens les plus pauvres. Un p’tit rouge fortifié est servi en guise de récompense pour leur bonne action.
La période coïncide aussi avec une ronde de visites où parent, amis et voisins se promènent de famille en famille et transmettent leurs vœux pour la nouvelle année. Le cœur est à la fête d’autant plus que chaque visite est à nouveau le gage d’un p’tit remontant.
Le cybercarnet sera de retour à la mi-janvier. D’ici là profitez bien de ce temps de réjouissances pour vous amuser, partager et vous reposer.
Source : « Jour de l’An à l’ancienne », Les Archives de Radio-Canada. Société Radio-Canada, www.radio-canada.ca, (consultée le 30 décembre 2013).
Laisser un commentaire